Glaring Invisibilities and Loud Silences in ‘The Gipsy’s Baby’ by Rosamond Lehmann - Université de Pau et des Pays de l'Adour Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Études britanniques contemporaines - Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines Année : 2021

Glaring Invisibilities and Loud Silences in ‘The Gipsy’s Baby’ by Rosamond Lehmann

Résumé

Rosamond Lehmann seems an unlikely candidate for the study of the voices and faces of the left-behinds since most of her novels deal with the unsatisfactory romances of women from the middle classes. Her short fiction—five stories written during WWII—is another matter. This is particularly the case of ‘The Gipsy’s Baby’, the longest piece of fiction in this collection, which revolves around ‘the logic of dispossession’ and can be said to show the processes of invisiblisation and silencing at work as far as the destitute are concerned: ostracization, humiliation, expertise, institutionalization, etc. On the other hand, the short story may be seen as a way for the grown-up narrator to give a voice to the most silent child of the poor family on which the short story focuses—the only one, however, who dared to ‘create’—and to write a verbal memorial to this girl, who becomes the spectral epitome of all the flotsam and jetsam haunting society and asking for recognition.
Le nom de Rosamond Lehmann ne s’impose pas de manière évidente lorsqu’il s’agit d’étudier les voix et les visages des démunis de la société dans la mesure où ses romans évoquent bien souvent des femmes de la classe moyenne et leurs amours malheureuses. Ce n’est toutefois pas le cas de ses nouvelles, au nombre de cinq, parues pendant la seconde guerre mondiale. La nouvelle intitulée « The Gipsy’s Baby », la plus longue de la collection, s’articule autour de la « logique de dépossession » et met en scène les processus d’invisibilisation et de muselage auxquels sont soumis les indigents : ostracisme, humiliation, expertise, institutionnalisation, etc. Toutefois, la nouvelle peut aussi être lue comme une tentative par la narratrice adulte de faire entendre la voix de l’enfant la plus silencieuse de la famille pauvre à laquelle s’intéresse le récit — la seule à tenter toutefois de se rebiffer en créant — et d’écrire un texte à la mémoire de cette fillette, désormais incarnation spectrale de tous les laissés pour compte qui hantent la société, demandant à être regardés et écoutés.

Dates et versions

hal-03474007 , version 1 (10-12-2021)

Identifiants

Citer

Florence Marie. Glaring Invisibilities and Loud Silences in ‘The Gipsy’s Baby’ by Rosamond Lehmann. Études britanniques contemporaines - Revue de la Société dʼétudes anglaises contemporaines, 2021, Invisible Lives, Silent Voices, 61, ⟨10.4000/ebc.11250⟩. ⟨hal-03474007⟩
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