A. and M. Segalen, sur périmètre de la mutualisation, on évoquait un périmètre assez fluctuent notamment dans le futur avec une possible extension de périmètre. Les éléments que vous avez présentés, c'était sur quel périmètre ? Etait-ce commune

. Le-périmètre, Le président avait souhaité une mutualisation forte entre la ville centre et l'intercommunalité. La communication par exemple, aujourd'hui on est complètement revenu à des situations d'échecs assez cuisants autour de nous à l'Est et l'autre à l'Ouest où aujourd'hui tout est mutualisé entre la ville centre et l'intercommunalité, donc aujourd'hui, le mécanisme de mutualisation c'est les 14 communes ainsi que les futurs communes de la future agglomération

A. and M. Segalen, Est-ce que vous avez la perspective ou l'analyse de dire qu'ensemble, on crée des économies ? Pour nous, il est clair que ce n'est pas le cas. La mise en place du bureau d'études de service commun est un gain évident pour les communes d'autant qu'on le fait à charge financière constante pour la ville-centre. En revanche, l'objectif de la mutualisation est de permettre aussi aux petites communes de répondre à l'amoncellement normatif typiquement en ce qui concerne l'hygiène, la sécurité d'autant que là, pour le coup, il peut y avoir des gains indirects en rapport avec l'absentéisme ou ce genre de choses, Sur la dimension économique, la philosophie à la base de la mutualisation et de sa mise en oeuvre était de trouver des solutions aux contraintes financières actuelles

A. and M. Pouey, Il faut distinguer l'espace temporel sur la partie économique

&. Aujourd and . Hui, Par contre, peut-être que demain cela peut en créer. La perspective d'économies est plutôt à analyser sur un temps long notamment en traitant de la masse salariale que l'on ne peut pas, sur un temps court, pressurer de manière volontariste, mais peut-être sur un temps plus long, avoir des marges de manoeuvre importantes quand le périmètre est un peu plus large

. Oui, Est-ce qu'on est plus intelligent ? Evidemment, et cela doit venir des élus. Là-dessus, je crois vraiment au futur modèle de la mutualisation, en lien étroit avec les communes et en particulier les ressources RH des communes. Aujourd'hui, chez nous, ça serait un faux discours de dire qu'il va y avoir des mobilités internes en terme d'économies ou de perspectives de RH, parce que cela veut dire clairement créer des postes. Par contre, au niveau de l'intelligence collective, c'est déjà fait. Moi je n'ai pas, je ne ressens pas à ce niveau-là dans les approches de dossier ces discours qu'on pouvait avoir il y a une vingtaine d'années. Les communes savent très bien où les choses se passent aujourd'hui, mais il faut au niveau de l'économie et de la proximité faire attention et renvoyer le service là où il est. Attention à la subsidiarité. Ce qui me choque dans la loi telle qu'elle est, même si elle a bien évolué aujourd'hui, c'est qu'en vue d'une meilleure organisation, il faut mutualiser avec les communes. Evidemment. En vue d'un meilleur service à l'usager, mettre en place l'organisation des services la plus efficiente et avec les communes, Vous avez vu nos ratios, on ne peut pas monter en ingénierie pour le compte des communes, mais il faudra le faire. Par exemple, on a fini par créer un service urbanisme droit des sols. Pendant deux ans, l'ingénieur qui a été recruté est sur l'ADS et il prend ensuite le relai du DGS sur les thématiques foncières, d'habitat, de voierie, etc. par rapport à la taille, est-ce qu'on économise ? Bien sûr que oui

A. and M. Pouey, Est-ce qu'à votre niveau, vous avez déjà réfléchi aux problématiques de territorialisation ?

, Le seuil se joue dans les 30 000 habitants pour les communautés. La territorialisation, sur un périmètre qui est le nôtre avec 28 000 habitants, nous n'avons pas ce problème de proximité. Pour les gros services (culture, jeunesse, portage des repas), la proximité y est. C'est cependant une vraie question pour les pôles urbains