, Revue des Deux Mondes, pp.1-1852

T. Gautier and L. Corbeau, Écrits sur Gérard de Nerval, ouvr. cité, p.100

, Plusieurs autres pièces de Nerval ont des traits communs avec ce qu'on appelait au XVIII e siècle le genre dramatique sérieux. Voir par exemple l'analyse que Lieven d'Hulst fait de Fragment d'un « Faust, p.1565

, Jean Richer ne fait pas seulement un clin d'oeil à Rimbaud. Plus loin, il cite un article de Jules de Prémaray, paru dans La Patrie le 29 décembre 1851, qui décrit L'Imagier comme un « mystère du quinzième siècle, 1967.

, De Paris à Pékin" ou "La Nuit blanche" ?: une lettre inédite de Gérard de Nerval à Paul Bocage », Revue d'histoire littéraire de la France, juillet-août 1984, pp.142-143, 2006.

, Le catalogue général de la BnF ne répertorie que quatre autres « drames-légendes

I. I. Npl and P. Xxi, Voir aussi Alexandre Dumas, Sur Gérard de Nerval. Nouveaux mémoires, éd, Le regard littéraire, p.264, 1990.

I. I. Npl and P. Xviii,

, OEuvres complémentaires de Gérard de Nerval, Théâtre. 3, ouvr. cité, p.p. XXIV

L. Gérard-de-nerval and . Burckart, L'Imagier de Harlem, éd. Jacques Bony, ouvr. cité, p.10

C. Hubner-bayle, Gérard de Nerval : la marche à l'étoile, p.34, 2001.

, Notons au passage que La Fille du Feu est le titre d'une féerie en dix tableaux qui fut représentée en 1846 aux Funambules, théâtre dont Nerval appréciait tout particulièrement les pantomimes

M. I. Milner, Quand un auteur veut traiter de hautes questions métaphysiques, il ne choisit pas, en général, de le faire dans un « drame-légende à grand spectacle » destiné à la Porte-Saint-Martin. Nerval était certainement le premier conscient du paradoxe. Ne devait-il pas revendiquer, en 1853, la singularité de sa collaboration avec Méry, une collaboration propre « à chercher des voies nouvelles au théâtre 1 » ? Et les deux coauteurs n'avaient-ils pas salué de concert le courage (voire l'inconscience) dont faisait preuve Marc Fournier en acceptant leur texte ? [?] vous pouviez ouvrir votre théâtre avec une de ces pièces régulières et sages dont le succès est assuré d'avance par mille antécédents de famille ; mais vos instincts littéraires l'ont emporté sur les calculs du directeur : vous avez voulu inaugurer courageusement votre campagne dramatique par une oeuvre qui s'écartait des formes conventionnelles [?] Nous vous avions donné ce problème en cinq actes à résoudre : les convenances scéniques peuvent-elles se prêter à une donnée de philosophie et d'histoire [?] 2 ? Si l'on ajoute à cette double « donnée » la dimension surnaturelle et spectaculaire de la pièce, on comprend que c'est une équation à la fois complexe et insolite que cherche à résoudre L'Imagier, qui se veut l'alliance d'un sujet profond et d'une forme réputée légère, une programmation dont Nerval et Méry étaient familiers. Le rapprochement que nous suggérons entre L'Imagier et le genre de la féerie est d'autant plus probant qu'il ne se limite pas à des éléments thématiques, p.579

. De-maeterlinck-ou-ondine-;-de-giraudoux, des pièces dans lesquelles le plaisir enfantin de la féerie et le faste d'un grand spectacle enchanteur ne sont plus contradictoires avec une méditation sur la nature humaine, la mort, l'amour ou le bonheur, Le rêve de Nerval était donc moins chimérique qu'intempestif, 1939.

P. Busoni-semble-regretter-le-décalage-existant-entre-le-texte-de and L. , Imagier serait une sorte de « spectacle dans un fauteuil », une pièce davantage faite pour l'intimité de la lecture que pour l'effervescence des tréteaux. Pour intéressante qu'elle soit, cette hypothèse nous semble irrecevable

. Même-une-pièce-de-jeunesse-comme-han-d'islande, être représentée, manifeste par diverses caractéristiques sa vocation scénique (réduction du nombre de personnages et simplification de l'intrigue romanesque pour s'adapter au cadre théâtral, didascalies précises et techniques, etc.). Mais pour revenir à L'Imagier, dont le titre même pourrait être un clin d'oeil à la nature visuelle de l'art dramatique, on peut y discerner une volonté de synthèse entre théâtre littéraire et grand spectacle, mais aussi entre formes populaires et sources savantes, 1829.

, Lettre à Sainte-Beuve du 3 janvier 1853 (NPl III, p.798

, Dédicace à Marc Fournier qui se trouve au début de la deuxième édition de la pièce, pp.2-3

P. Busoni,