La déflexivité romane et la personne dans les écrits publiés de Gustave Guillaume (domaine nominal)
Abstract
G. Guillaume, le processus responsable de la déflexité fait qu’un mot en lui-même viable se voit confier une mission non lexicale et un rôle d’adjuvant : il devient « grammaticalisé ». Tout spécialement identifiée dans l’article antéposé mais également dans les prépositions, la déflexité est évidemment à mettre en rapport avec la déclinaison. Guillaume l’a abondamment reliée au statut de la personne, car c’est là ce qui régit le mode de fonctionnement et l’associabilité du mot constitué. En termes généraux, la déflexivisation aboutit à démettre l’endomorphologie d’un mot de fonctions qu’elle ne peut plus assumer seule – même si elle les affiche toujours – et à les confier, cumulativement ou compensatoirement, en dehors de lui et en syntaxe, à un terme additionnel adjoint mais impératif. On n’abordera guère ici que la facette nominale du phénomène.