"It’s not what it looks to be!" : Déconnexion entre forme et sens dans les énoncés avec verbe de perception à emploi dit “copule” - Université de Pau et des Pays de l'Adour Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue E-rea - Revue électronique d’études sur le monde anglophone Année : 2012

"It’s not what it looks to be!" : Déconnexion entre forme et sens dans les énoncés avec verbe de perception à emploi dit “copule”

Résumé

This paper aims at analysing the disconnection between form and meaning in sentences involving copular perception verbs (look, sound, smell, taste and feel). The origin of these verbs is a controversial issue, and in this article, it is argued that they have a nominal origin and that they have identical syntactic and semantic features. It appears that, in these copulative sentences, the grammatical subject does not coincide with the underlying subject of the verb, which has a modalising use as it expresses a judgement concerning sensory appearances. This surface conflict between syntax and semantics also shows in certain types of subject complements – nominal phrases, OF-prepositional phrases and AS IF/AS THOUGH-clauses. This study demonstrates that all subject complements necessarily refer to gradable properties, which is not the case with copular be. Thus, the copulative sentences in which perception verbs have a modalising use present many and various instances of semantic and syntactic reductions, motivated by the economy principle at work in discourse.
Cet article a pour objet l’analyse de la déconnexion entre forme et sens dans les énoncés où figurent les verbes de perception à emploi dit copule (look, sound, smell, taste et feel). L’origine de ces verbes est sujette à débat et il est avancé ici une hypothèse sur l’origine nominale de ces verbes, ainsi que sur leur comportement syntaxique et sémantique unique. Il apparaît que, dans ce type d’énoncés, le sujet grammatical n’est pas le sujet logique du verbe, qui a un emploi modalisant en ce qu’il exprime un jugement sur les apparences perceptuelles. Ce conflit apparent entre syntaxe et sémantique transparaît également au niveau de certains types d’attributs du sujet (les syntagmes nominaux, les syntagmes prépositionnels introduits par OF et les propositions en AS IF / AS THOUGH). L’étude montre que tous les attributs renvoient nécessairement à des propriétés gradables, ce qui n’est pas le cas avec le verbe copule be. Ainsi, ces énoncés copulatifs, où le verbe de perception a un emploi modalisant, présentent tous, à plusieurs titres et de diverses manières, un phénomène de compression syntaxique et sémantique motivé par l’application d’un principe d’économie langagière.
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10 - Lacassain_It’s not what it looks to be!_EREA 9-2_2012.pdf (601.24 Ko) Télécharger le fichier
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Dates et versions

hal-02171637 , version 1 (10-10-2022)

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Citer

Christelle Lacassain-Lagoin. "It’s not what it looks to be!" : Déconnexion entre forme et sens dans les énoncés avec verbe de perception à emploi dit “copule”. E-rea - Revue électronique d’études sur le monde anglophone, 2012, La syntaxe mensongère, 9.2, ⟨10.4000/erea.2437⟩. ⟨hal-02171637⟩

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