, Mais le poète évoque d'autres métiers manuels (maçon, laboureur, mécanicien les mains dans le cambouis 39 ) qui donnent forme, qui remettent en marche

A. Emaz and T. Plaie, , p.168, 2009.

J. Sacré, Une fin d'après-midi à Marrakech, André Dimanche, p.50, 1988.

G. Dessons and L. , , 2004.

«. Lie, , p.67, 2008.

C. James-sacré, qui inscrit ce même rapport à la main : « plaisir (très légèrement désespéré) de boulanger la matière de langage qui m'est échue : tableau, paysage, objet ou visage le plus aimé : le poème en effet finit par n'y voir que des mots, vol.40

. Dans-«-la-poésie, Jérôme Roger s'interrogeait déjà sur ce rapport à la manière : « passer de l'étendue à l'infinité, c'est poser de façon plus insistante la question du comment, mais cette fois du point de vue de la manière, notion récurrente chez James Sacré qui a consacré sa thèse aux poètes maniéristes

, Du Maniérisme à la manière » pourrait être un sous-titre de La poésie

J. Roger and . Manières, Maniérer c'est bouleverser l'ordre supposé des mots affectés à des définitions et si tout s'est visiblement "maniéré" un jour en forme de poème, c'est parce que le monde nous est apparu soudain à l'étroit dans le monde des définitions 42 », -« Importance de la typographie comme manière, non pas de rendre les tournures mais de les produire comme mode d'énonciation, depuis la bribe au silence, vol.43

C. Sacré, joue des deux étymons : la « main » qui façonne la langue, mais aussi une sorte de petite folie douce, mania. Ainsi la grammaire est le lieu de la main « grammaire utile qu'il fallait apprendre à manier 44 » pour entretenir « cette espèce de manie : nouer la langue en poèmes chaque fois que vivre (dans le monde ou dans les mots) devient le sentiment d'une intensité ou d'une insignifiance obscures dans le temps 45 ». Ce rapport à la manière me

C. , Ce rapport à la peinture s'impose comme une évidence dans l'oeuvre de James Sacré : « si j'étais pas dans une peinture en train de se faire ? 46 ». De nombreux poèmes accompagnent des tableaux que le lecteur n'a pas sous les yeux ; Les livres d'artistes, écrits à deux mains : un peintre et un poète sont également nombreux. Le lien entre peinture et poème passe par une réflexion sur la matière : que fait-on avec des couleurs, que fait-on avec des mots ? que peut-on donner à voir avec l, dont les titres poétiques explorent ce rapport à la main : Travaux de fouille et d'oubli, Le Huitième pli

S. Cf and . Bédouret, « du style à la manière : échafaudage rythmique dans un poème d'Antoine Emaz, p.231, 2012.

J. Sacré, Le poème n'y a vu que des mots, Chaillé-sous-les-Ormeaux : L'idée bleue, p.100, 2007.

J. Roger and . La-poésie, , p.171

. Ibid, , p.172

J. Sacré and L. Poésie, , p.111

J. Sacré, Le poème n'y a vu que des mots, op. cit, p.10