París (Azorín): palais de mémoire, palais de l’art - Université de Pau et des Pays de l'Adour Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2003

París (Azorín): palacio de la memoria, palacio del arte

París (Azorín): palais de mémoire, palais de l’art

Résumé

Estudio analógico entre los Palacios de la memoria y la ciudad de París, que sirve de terreno a la construcción de una memoria de las Artes mediante el ars memoriae. París (1945) relata las horas del exilio parisino de Azorín y se construye como un amplio deambular por las calles y los parques de la capital francesa. Este recorrido sirve de soporte a la evocación de un pasado que se hace presente gracias al trabajo de la memoria. Por más que los recuerdos nutran la narración, la acción de la memoria se desvanece detrás de lugares perfectamente identificables que pertenecen tanto a la conciencia colectiva como a la vida cotidiana del escritor. Estos lugares familiares (loci), de escasa variedad –calles, plazas, hoteles, librerías– y poblados de soportes memorísticos llamativos –estatuas, cuadros, libros– que generan imágenes activas (imagenes) relacionadas con las artes visuales, funcionan como Palacios de la memoria de los oradores antiguos. Le permiten a Azorín ir de una idea a otra como uno se mueve por una casa, abriendo puertas sucesivas, y solo abren paso a la memoria explícita cuando carecen los puntos de anclaje estimulantes. La ciudad, referente de lo real, permite construir una estructura imaginaria poblada de objetos de arte, de tal forma que el arte de la memoria nos encamina hacia la memoria de las artes y de la historia del arte.
Étude analogique entre les Palais de mémoire et la ville de Paris, prétexte à la construction d’une mémoire des arts grâce à l’ars memoriae. Relatant les heures de l’exil parisien d’Azorín, París (1945) se construit comme une vaste déambulation dans les rues et les parcs de la capitale française. Ce parcours sert d’architecture à l’évocation du passé qui, par l’action de la mémoire, redevient présent. Cependant, les souvenirs ont beau nourrir la narration, l’action de la mémoire semble disparaître derrière des lieux parfaitement identifiables, faisant à la fois partie du quotidien de l’écrivain et de la conscience collective. Ces lieux familiers (loci), réduits dans leur variété –rues, places, hôtels, librairies– et peuplés de supports de mémoires –statues, tableaux, livres– qui frappent la vue et génèrent des images actives (imagenes) en relation avec les domaines des arts visuels –littérature, peinture, sculpture–, fonctionnent comme les Palais de mémoire des orateurs anciens. Ils permettent à Azorín d’aller d’une idée à l’autre comme on se déplace dans une maison, en ouvrant des portes successives, et ils ne laissent place à la mémoire déclarée qu’en l’absence de points d’ancrages visuels stimulants. La ville, référent du réel, permet de bâtir une structure imaginaire peuplée d’objets d’art de telle sorte que l’art de la mémoire nous achemine vers la mémoire des arts et l’histoire des arts.
Fichier principal
Vignette du fichier
Pascale Peyraga, Paris, palais de memoire.pdf (4.24 Mo) Télécharger le fichier
Origine : Accord explicite pour ce dépôt

Dates et versions

hal-01288364 , version 1 (09-06-2018)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01288364 , version 1

Citer

Pascale Peyraga. París (Azorín): palais de mémoire, palais de l’art . Histoire, fiction et mémoire , Mar 2003, Angers, France. pp.307-318. ⟨hal-01288364⟩

Collections

UNIV-PAU ALTER
1292 Consultations
14 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More